Match nul : DuCon/Playboy = 0/0 Samedi, j’ai été
Match nul :
DuCon/Playboy =
0/0
Samedi, j’ai été contrainte
de mentir. Moi qui ne mens jamais. JAMAIS ! J’ai dit à DuCon que je ne fantasmais
plus sur lui, que je ne le désirais plus, que je n’avais plus aucune envie de
lui…
Je n’ai trouvé que ça, que
ça à lui dire pour qu’il raccroche, pour qu’il me lâche, pour qu’il me déteste,
pour qu’il oublie mon existence. J’aurais pu lui dire que je ne voulais plus
entendre parler de lui, que je n’avais plus aucun sentiment, que je voulais qu’il
coupe (enfin) les ponts, pour que je puisse l’oublier, pour que je puisse passer
à autre chose, m’épanouir à nouveau, puisque rien n’était possible entre nous...
J’aurais pu lui dire tellement de choses... Mais DuCon, il s’en foutrait de
telles paroles… Non, il fallait que j’attaque sa virilité, que je blesse son
ego, que je lui dise que son joujou procureur de plaisir me laissait plus qu’indifférente.
Il n’y avait que ça pour le toucher. Je le savais. Ce fut bel et bien radical…
C’est moche, sur le coup, j’étais
persuadée de dire la vérité. Une heure après, persuadée de mentir… Ce que j'étais mal... Aujourd’hui,
je ne sais pas. J’ai toujours des sentiments pour lui. C’est certain. Mais
peut-être que je ne fantasme plus autant qu’avant. Fantasmer, avoir envie de l’autre,
c’est être attirée, physiquement bien sûr ! Et je le suis toujours… Mais
il y a tellement d’autres paramètres ! Se sentir en confiance avec l’autre,
se sentir respectée, se sentir désirée pour ce que l’on est, physiquement comme
mentalement…
Et merde, si DuCon s’appelle
DuCon, c’est qu’il y a de bonnes raisons à cela. Il a cherché cette situation,
il l’a trouvée.
Et si Playboy s’appelle
Playboy… C’est qu’il y a aussi de bonnes raisons. Le hasard, dans ma vie, ayant
toujours très bien fait les choses, je n’ai pas tardé à le recroiser…
Vendredi soir, je m’arrête
prendre un verre avec une amie dans un bar. Il y est. Il y est !!! Il me
salue. Sans un mot d’accord… Mais il me salue…
Je le regarde, et je ne me
suis pas trompée : Il me plait. Vraiment.
Jusqu’à ce que j’entende mon
amie dire que l’enfant, qui passait une commande au bar, était très beau. Que
normal, vu que c’était le fils de Playboy.
Coup de massue ! Ce n’est
donc pas une capote qui allait s’immiscer entre Playboy et moi, mais un joli
gamin aux cheveux longs… Putain de merde !!!
La maman (oui parce qu’il y
a aussi une maman…) ne tarda pas à les rejoindre… Belle femme, bien qu’un peu
trop mince à mes yeux… (Oh oui je sais, simple jalousie de gonzesses…)
Fin d’un fantasme ?
Mon amie comprit direct, et
me demanda : « Dis-moi, si l’occasion se présentait… Enfants et
femme, ça te gênerait ? »
Je me suis entendue lui
répondre un simple... « Non »