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Une fille de rase campagne...
30 juin 2008

Match nul : DuCon/Playboy = 0/0 Samedi, j’ai été

 

Match nul :

DuCon/Playboy =

0/0

 

 

Samedi, j’ai été contrainte de mentir. Moi qui ne mens jamais. JAMAIS ! J’ai dit à DuCon que je ne fantasmais plus sur lui, que je ne le désirais plus, que je n’avais plus aucune envie de lui…

Je n’ai trouvé que ça, que ça à lui dire pour qu’il raccroche, pour qu’il me lâche, pour qu’il me déteste, pour qu’il oublie mon existence. J’aurais pu lui dire que je ne voulais plus entendre parler de lui, que je n’avais plus aucun sentiment, que je voulais qu’il coupe (enfin) les ponts, pour que je puisse l’oublier, pour que je puisse passer à autre chose, m’épanouir à nouveau, puisque rien n’était possible entre nous... J’aurais pu lui dire tellement de choses... Mais DuCon, il s’en foutrait de telles paroles… Non, il fallait que j’attaque sa virilité, que je blesse son ego, que je lui dise que son joujou procureur de plaisir me laissait plus qu’indifférente. Il n’y avait que ça pour le toucher. Je le savais. Ce fut bel et bien radical…

C’est moche, sur le coup, j’étais persuadée de dire la vérité. Une heure après, persuadée de mentir… Ce que j'étais mal... Aujourd’hui, je ne sais pas. J’ai toujours des sentiments pour lui. C’est certain. Mais peut-être que je ne fantasme plus autant qu’avant. Fantasmer, avoir envie de l’autre, c’est être attirée, physiquement bien sûr ! Et je le suis toujours… Mais il y a tellement d’autres paramètres ! Se sentir en confiance avec l’autre, se sentir respectée, se sentir désirée pour ce que l’on est, physiquement comme mentalement…

Et merde, si DuCon s’appelle DuCon, c’est qu’il y a de bonnes raisons à cela. Il a cherché cette situation, il l’a trouvée.

 

Et si Playboy s’appelle Playboy… C’est qu’il y a aussi de bonnes raisons. Le hasard, dans ma vie, ayant toujours très bien fait les choses, je n’ai pas tardé à le recroiser…

Vendredi soir, je m’arrête prendre un verre avec une amie dans un bar. Il y est. Il y est !!! Il me salue. Sans un mot d’accord… Mais il me salue…

Je le regarde, et je ne me suis pas trompée : Il me plait. Vraiment.

Jusqu’à ce que j’entende mon amie dire que l’enfant, qui passait une commande au bar, était très beau. Que normal, vu que c’était le fils de Playboy.

Coup de massue ! Ce n’est donc pas une capote qui allait s’immiscer entre Playboy et moi, mais un joli gamin aux cheveux longs… Putain de merde !!!

La maman (oui parce qu’il y a aussi une maman…) ne tarda pas à les rejoindre… Belle femme, bien qu’un peu trop mince à mes yeux… (Oh oui je sais, simple jalousie de gonzesses…)

Fin d’un fantasme ?

Mon amie comprit direct, et me demanda : « Dis-moi, si l’occasion se présentait… Enfants et femme, ça te gênerait ? »

Je me suis entendue lui répondre un simple... « Non »

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Commentaires
Une fille de rase campagne...
  • Une trentenaire de rase campagne qui vit sa vie... Et qui dit "rase campagne" dit "ennui"...? Pas si sûre... Qui dit "trentenaire", de surcroit "célibataire", dit "vieille fille frigide dépressive"...? Ah ça....
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